Aily S. Albright || Finito

PUT YOUR HANDS UP IN THE AIR !!!

Okay okay ça va on a compris... La fin de soirée s'annonçait clairement ennuyeuse pour Joyce Summer qui sirotait son cocktail assise sur l'une des banquette du club. Il était 4h du matin et habituellement, lorsque tout se passait bien elle était en train d'enflammer la piste au bras d'un charmant inconnu aux poches rempli de coke et de dollars. Visiblement cette nuit là n'avait rien d'habituelle et la jeune femme balayait des yeux les ombres dansant devant elle. Danser? Elle en était incapable, ses pieds ne lui permettaient plus aucune danse et son mal de tête s'intensifiait à chaque cris que ce retardé de Dj poussait. La vie d'une clubeuse n'est pas si facile qu'on ne le pense, et Joyce avait de l'expérience à propos de cet univers. Tout d'abord il y avait la tenue, qui témoignait directement de l'humeur et des attentes, ne niez pas tout le monde le sait! Ensuite danser toute la nuit sur des talons aiguilles était un art que l'ont avait acquis ou non, et puis enfin, et non le moins important, l'alcool et la drogue, dans ce genre de boite remplis de jeunes héritiers, fils à papa, il était rare de ne pas tomber dans ce jeu de 'suis la ligne blanche'. A voir l'effet que ça avait, il était d'autant plus tentant de rentrer dans ce cercle de moins en moins fermé.

Joyce posa son verre sur la table d'un air déterminé et fila récupérer sa veste en cuir marron, généreusement offerte par Dad's credit card. Ce monde de bourge pouvait vite devenir lassant lorsque l'on fréquentait toujours les mêmes têtes, c'est pourquoi chaque semaine miss Summer n'hésitait pas à trouver de nouveaux camarades de bringue! Une fois à l'extérieur elle interpella un taxis, à cette heure la porte de l'aile l'aile sud qui menait aux dortoirs était certainement fermée.

« Au Palace Hôtel s'il vous plait » dit-elle en s'installant, elle et sa jolie petite robe noire, à l'arrière du taxis.

Providence dormait à point fermé dans cette partie de la ville, seule quelques clubs lumineux attiraient l'oeil, mais un soir de semaine comme celui là, les étudiants ne sortaient pas forcément, ils étudiaient, ou ils attendaient la prochaine fête sagement. Joyce n'attendait pas, jamais! Depuis toute petite elle n'avait jamais été habitué à attendre quoi que ce soit, tout lui tombait du ciel à son plus grand bonheur. Elle faisait partie de cette jeunesse dorée qui use de tout privilège sans aucune culpabilité.
Le taxis la déposa à l'endroit demandé, très vite elle pu avoir une chambre étant donné que le directeur était un ami proche de sa famille. Chambre 212, parfait, sa préférée. Prête à passé une fin de nuit extrêmement réparatrice, la jeune fille ouvrit la porte tout en ôtant ses talons dans un soupire de soulagement. Exténuée et terriblement agacée par une soirée inintéressante, la jeune femme se débarrassa de sa veste et très rapidement de sa robe pour se diriger vers la salle de bain. La lumière était déjà allumée... Était-ce les seconds effets de la coke? Ou un véritable intrus? Elle s'arma de la lampe de chevet et ouvrit la porte entrebâillée avec un coup de pieds. Puis un cris de surprise! Desmond McFadden! Dans SA salle de bain, dans SA chambre!!

« Qu'est ce que tu fous là ?!! On m'a certifié que cette chambre était la dernière de libre !!! FOUS LE CAMPS !!!! »