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| Sujet: lucile hewer. ♥ Lun 2 Mar - 16:01 | |
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*My Name Is» Lucile Hewer *I am» Eighteen *My school» 1ere
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..... lucile hewer. ♥ }*Feat Kaya Scodelario .....
*My Surname Is» Lucile Elizabeth *I was born on» 6 janvier 1991; Londres *Groupe» *__"I'm A Foreigner..."
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Because you are a new and I want to know everything about you
»This Is The Life»
« On a une carte de crédit à la place du cerveau, un aspirateur à la place du nez, & rien à la place du coeur. On va en boîte plus qu'on ne va en cours, on a plus de maison qu'on a de vrais amis & deux cent numéros dans notre répertoire qu'on appelle jamais. On est la jeunesse dorée. Et on a pas le droit de s'en plaindre, parce qu'il paraît qu'on a tout pour être heureux. Et on crève doucement dans nos appartement trop grands, des moulures à la place du ciel, repus, bourrés de coke & d'antidépresseurs. Pourrir le sourire aux lèvres, faire semblant, c'est tout.
Je vivais à Londres, dans un appartement à Dieu sait combien de balles. Je donne fière allure en disant ça paraît-il. Mais je ne suis pas une de ces filles qui pleurent pour un oui ou pour un non, & qui simulent les orgasmes. Certaines sortent à quatorze ans, inhale à quinze, sucent à seize. Un peu plus tard, elles se font dépuceler, & le regrèttent, mais recommencent. Cependant, on est toute pareil sur ce point; on aime descendre nos copines à longueur de journée. Toutes des putes.
J'ai dix-huit ans. Majeure quoi. Je ne connais rien à la vie; ou je crois en connaître un bout. Je crois. Au fond, je sais très bien qu'il va falloir m'attendre à pire de ce que j'ai déjà vécu. La vie, honnêtement, me fait royalement chier. Je ne peux pas être plus explicite que ça. Conne & puérile; certains le remarqueront. Mais ne perdez pas votre temps à me le répéter, ça ne changera rien. Ca vous exaspère ? Tant mieux, c'est fait pour. Je suis une petite conne, une sale petite conne. Celle que vous avez toujours détestée. C'est l'antithèse. Mon optique, emmerder le monde, vous compris. Enerver, réemmerder, exaspérer les gens comme vous. J'en ai fais un art, un de plus. Je possède une arme infaillible pour excercer cet art. Je me fous de tout, je n'ai honte de rien. J'emmerde le monde, parce que je le hais. Je le hais de ne pas être ce que je voudrais qu'il soit. Je suis une idéaliste; perfectionniste sur les bords et son opposé, jamais de juste milieu, lui ne fait que semblant d'exister. C'est chacun pour son cul. Chaque seconde, chaque minute, chaque journée qui passe me laisse dans la bouche un goût dégueulasse. Il y a des jours comme ça. La vie n'est pas belle. L'amour n'existe pas. Mais rien n'est grave. S'envoyer en l'air en tout bien tout honneur: j'ai traîné ma mélancolie à droite à gauche sans vraiment m'en rendre compte. Aimer jusqu'à en avoir mal au coeur. Haïr jusqu'à en avoir mal au ventre. J'avais des hauts-le-coeur chaque jour que Dieu osait créer. J'aurais voulu dire de mes larmes qu'elles n'étaient que de l'eau. Mais elles étaient bien plus que ça.
7:00 am. Le réveil se met à sonner comme un salaud. Je reste dans mon lit, les yeux ouverts, fixants le plafond blanc & trop propre de ma chambre. Ma vie est celle d'une désabusée. J'en suis donc une. J'aurais voulu qu'il soit 7:00 am, que le réveil se mette à sonner comme un salaud, rester dans mon lit, les yeux ouverts, fixants le plafond blanc & trop propre de ma chambre, pensant à la sale vie que j'aurais pû avoir, mais que je n'aurais pas eu.
Dix-huit ans, c'est jeune. Mais il y a bien longtemps que j'ai commencé à pressentir que la vie était absurde. Pourquoi sortir tous les soirs, la première nuit, suivie de beaucoup d'autres, ne plus rien avoir à se dire, baiser pour combler les blancs, ne même plus avoir envie de baiser, se détacher, rester ensemble quand même, s'engueuler, se réconcilier, tout en sachant que c'est mort au fond, aller baiser ailleurs, et puis plus rien.
Et moi, c'est Lucile. J'ai toujours haï ce prénom de petite fille sage & adulée que je ne suis pas. Je suis presque heureuse. Une fois de plus, il paraît que j'ai tout : je suis jeune, belle, riche, lucide ; des populations entières doivent rêver d'être moi. A ça près. Je suis jeune, belle, riche, lucide et détruite. Et ça, c'est le détail qui fout tout en l'air. »
»Your Physical»
Lucile a de long cheveux bruns, ainsi que de doux yeux clairs. Converses ou escarpins, ballerines ou autres, l'un comme l'autre lui va comme un gant. Son style vestimentaire est inclassable. Elle détèste être stéréotypée. A ce propos, elle détèste les gens qui collent des étiquettes à longueur de journée. Une jolie poupée trash d'après certains, une vulgaire fille aux collants effilés d'après d'autres. Côté maquillage, ce n'est pas trop provoquant contrairement à certaines. A la base, on s'y fait vite de son noir léger autour des yeux et de sa belle peau de poupée en porcelaine. Elle est plutôt mince, peut-être même trop d'après certain. En ce qui concerne sa taille, il est vrai qu'elle n'est pas très grande. Une taille plus ou moins respectable, mais que tout le monde aime. Et tout ce qui est petit est mignon non ?
»Your Character»
Lucile semble discrète aux premiers abords. Elle ne parle pas ou quasiment pas. Elle a l'air d'une petite fille sage, mais en réalité il n'en est rien. Elle a un caractère assez trempé, faut le dire. Elle est en fait une jeune fille provocatrice, parfois insolente, désintéressée facilement, et lorsqu'elle parle, c'est toujours de manière intelligente, perspicasse et franche. Si elle parle peu, lorsqu'elle parle on l'écoute. La demoiselle est aussi capable de jouer le rôle de votre conscience, ce que certaines personnes trouvent très désagréable. Très mûre et réfléchie, elle a souvent raison et devine juste. Lucile est très vive d'esprit. Elle n'est pas du tout influençable ou du moins ne l'a été qu'une ou deux fois, où elle s'est laissée convaincre de se droguer. Lucile est presque accro à la cigarette. Comme une grande majorité d'adolescents de son âge, elle aime boire, fumer, sniffer, & faire la fête.
Lorsqu'elle est jalouse, elle ne cherche pas à le montrer. Elle reste plutôt dans son coin. Si vous l'envoyer « chier » , il se peut fort qu'elle fasse de même en retour. Lucile détèste les gens qui passent leur journée à dire de la merde sur les autres. Pour elle, ces gens là n'ont que peu d'assurance avec eux-même; et c'est peu dire. Côté coeur, elle est imprévisible; et arrive même à se surprendre elle-même. Elle a beau être compliquée de ce côté, mais des fois, et comme pas mal de monde, elle tombe très facilement amoureuse; tout comme elle s'attache très vite aux gens. Ce qu'elle n'aime pas du tout. Elle n'aime pas grand monde & sa bête noire est donc biensûr l'amour. On l'entend souvent se demander à quoi cela sert d'aimer.
S'il y a bien une chose qu'on peut retenir à propos de Lucile, c'est son comportement assez .. étrange. Il est assez difficile de savoir ce que la jeune fille pense réellement quand elle est en train de vous parler, et peut changer de sujet au beau milieu de sa phrase si bien qu'il est assez difficile de la suivre. Une des principales qualité de la jeune fille est qu'elle est très observatrice & énigmatique et voit facilement lorsque que quelqu'un ne va pas bien, même si personne autour d'elle ne s'en rend compte. Si son apparence est fragile, son esprit l'est encore plus, et lorsqu'elle va mal, elle ne peut s'empêcher de faire du mal sans vraiment le vouloir. En effet, Lucile est très confiante par rapport aux autres personnes, et en premier lieu, elle a l'air de bien réagir face aux mauvaises nouvelles, même si cela est en fait tout le contraire. Si elle agit parfois come une fille « idiote » , il est impossible de dénier le fait qu'elle en est exactement le contraire. En dépit de ses défauts, c’est une personne très compatissante et très aimable. Elle est souvent prise pour une fille trop insolente/innoncente mais est en fait très intelligente. En gros, Lucile est aussi très attachante et réfléchie, même si elle peut paraître très bizarre au premier abord. En fin de compte, la jeune fille n'aime pas aimer. Est-ce qu'elle aurait tout de même un plus grand coeur qu'elle ne le montre ?
Hey teacher! I have a question for you!
»Ta Chanson préférée» do me a favour, arctic monkeys. »Ton livre favori» viens là que je te tue ma belle, boris bergmann. »Ton orientation sexuelle» heterosexuelle. »Ta couleur préférée» gris. »Ta série préférée» skins & gossipgirl. »Ton passe temps favoris» partiiiiies. (h) And you in the real life ?!
»Ton pseudo» hell, soit mon vrai prénom, karell. »Ton age» quinze ans. »Multicomptes ?» nope. »Une remarque sur le forum ?» aucune en particulière (: »Comment as-tu connu le forum ?» pub rpg design. »T'en pense quoi» splendide. »Exemple de rp» - Spoiler:
kelsey. Tout ce je ressens, c'est le vide. Ce même vide. Semblable. Un vide terrible, que j'aurais pu appeler manque, besoin, impuissance, frustration. Qui m'obsède, me ronge, m'engloutira bientôt. Qui gâche mes journées, qui pourrit mes nuits, me tenant éveillée de longues heures maudites, de longues heures de tortures où j'aurais pu trouver un peu de répit. Qui décolore l'aube et le ciel, plombe les musiques les plus gaies, change les airs de danses en marches funèbres, les films comiques en tragédies, la nature en désert et mes rêves en poussières. C'est comme une fièvre, une mauvaise défonce, une crise de manque. Ce vide impossible à négliger dont je suis possédée. Parfois, voire même souvent, je déteste ma vie. Je détèste tout. Pourtant une fois de plus, il paraît que je n'ai pas le droit de m'en plaindre. Parce qu'il paraît que j'ai tout pour plaire. Tout. Mais en fait, je n'ai rien. Du moins, presque rien. Mais rien est comme tel.
Trop mince paraît-il. J'aime cette apparence ectoplasmique. Elle est l'allégorie de ma propre déprime, l'incarnation du laisser-aller et du désespoir. Tant bien que mal, avant, j'aimais la vie, parce que je l'avais en commun lui. Avant, j'aimais la vie, même les malgrès tout. Je ne sais plus quoi penser. Je ne sais pas non plus ce que je dois faire; ce que je vais faire. Rien. Après ça, je ne serais capable d'absolument rien. Le vide, on ne peut pas le décrire. Une fois de plus. Une angoisse sourde étreint ma gorge. Mes doigts engourdis par le froid et l'anxiété ne parviennent à peine à bouger. Je ne veux plus bouger. Je m'éffondre. Une fille à genoux qui n'en pouvait plus. Et qui pleurait. Qui pleurait une plainte incohérente. Comme si le désespoir avait pris forme. La forme de plusieurs larmes. Elle pleurait la fin du début d'un rêve. Elle pleurait la fin de son bonheur. Mort sur le coup. Mort. Elle pleurait l'atroce réalité de cette vie de merde qui donne et qui reprend. Elle pleurait son existence inutile. Elle pleurait ce qu'elle et lui avaient pû vivre encore. Elle pleurait ce qu'elle était. Elle pleurait ce qu'elle aurait pû savoir de lui. Aurait. Elle pleurait sa détresse, sa douleur profonde, et son amour. Le tout en silence. Je me sentais sale. Tellement sale.
Aujourd'hui, il est parti. Aujourd'hui, je chéris un fantôme, un souvenir. Je pensais encore à lui, chaque jour, chaque minute, chaque seconde. Absurde constance. Ca devait rester secret. J'ai beau vivre, si on peut appeler ça vivre, j'ai beau aimer baiser comme tout le monde, j'ai beau sortir ... Lui. Je regarde les gens, leurs pas qui les emportent vers une finalité absente. Et au fond de moi-même, une image me hante. Je le connaissais mieux que personne. Je croyais le connaître mieux que personne. En fait, je ne savais rien. Apparement. J'ai un état d'esprit dégueulasse. Je détèste la platitude et la médiocrité. Et tout ces trucs et détails à la con. Je ne sais plus pourquoi j'existe vraiment. Je prends le temps de réfléchir un moment. Même si je le sais déjà. Maintenant qu'il n'est plus là, je sais pourquoi. J'existais pour lui.
Je suis faible. L'impression que mon corps se tue lentement. Seul mon esprit plein de souvenirs aussi sales que parfaits était encore vivace. Je préfére ressasser le bienheureux passé que de me contenter de ce présent de merde. Je me morfond dans ma douleur.
»Le code» Code validé by Bella.
Dernière édition par Lucile Hewer le Lun 2 Mar - 16:17, édité 1 fois |
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